Pier-Luc Bujold réélu président du SIIIEQ

L’infirmier Pier-Luc Bujold a été réélu à la présidence du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est-du-Québec.

Celui qui occupe ce poste depuis 2017 a été élu par acclamation pour continuer de défendre les intérêts des ses membres auprès de l’employeur. « Je prends ça comme une marque de confiance et j’entends poursuivre le travail pour les trois années à venir. »

Le Gaspésien d’origine a joué un rôle important lors des négociations des conventions collectives, toujours avec l’objectif de rendre la profession d’infirmière attractive avec les meilleures conditions de travail possibles. Il a aussi assuré un leadership tout au long de la pandémie. Mais le travail est loin d’être terminé car il doit déjà se tourner vers la prochaine ronde de négociations qui doit être réalisée d’ici trois ans.

Le principal intéressé souhaite poursuivre ses efforts pour retenir les employés dans le réseau de la Santé, notamment en renforçant le sentiment d’appartenance. « Si on veut des soins humains partout au Québec, il faut commencer par prendre soin des gens qui les donnent. Notre priorité est de bâtir des milieux de travail où les professionnelles se sentent respectées et écoutées.

Le président du syndicat tient mordicus à conserver les avantages locaux gagnés au fil du temps. On parle notamment des frais de scolarité qui sont payés pour les infirmières qui complètent le baccalauréat. Il y’a également les ports d’attaches fixes; ce qui signifie que les infirmières travaillent à un seul et même endroit. « Avec le nouveau projet de loi sur les négociations qui va centraliser le tout au national, nous avons des craintes de perdre des acquis durement négociés en Gaspésie. »

Ce qui Pier-Luc Bujold le plus fier

Lorsqu’il regarde dans le rétroviseur, Pier-Luc Bujold ne peut faire autrement que de penser au règne de l’ex-PDG, Chantal Duguay. On se rappellera les nombreuses sorties du syndicat pour mettre en lumière des irrégularités qui ont finalement été confirmées par la Vérificatrice générale. « Ce fût mon combat des cinq premières années de ma présidence. »

Il est aussi fier de constater que le militantisme n’a jamais cessé de croître, ce qui s’est traduit par une augmentation du nombre de délégués partout dans la région. « On peut crier victoire et parler d’un syndicat en santé. Étant moi-même un Gaspésien, je comprends nos réalités et la nécessité défendre nos gens », conclut-il.