Joël Bernier est satisfait du début de saison

Les Castors de Matane connaissent un excellent début de saison malgré le fait que la préparation s’est limitée aux entraînements.

L’entraîneur-chef, Joël Bernier, est heureux que son équipe ait bien répondu dans les circonstances. « C’était une situation particulière puisque nous n’avons pas eu de matchs préparatoires. Nous savons que nous avons du travail à faire et des choses à ajuster, mais heureusement nous ne partons pas de zéro. »

Ce dernier ajoute que ses jeunes ont pris beaucoup d’expérience l’an dernier avec un parcours de conte de fées en séries. D’ailleurs, les deux premiers matchs de la saison en cours ont permis à l’entraîneur de faire certains constats. « Nous avons joué deux matchs en 24 heures. J’ai observé une nette amélioration dès le deuxième affrontement sur le plan défensif. Nous avons aussi dominé dans le chapitre des tirs au but. »

Le match était très serré et s’est soldé par une victoire des Castors par la marque de 5 à 3. L’entraîneur souligne la belle performance de Jean-Christophe Parent devant le filet adverse qui a donné du fil à retordre à son équipe. « C’est bien de vivre des matchs serrés en début de saison. Ça nous apprend à réagir de la bonne façon dans ce genre de situation », ajoute Joël Bernier.

Du renfort annemontois

L’entraîneur se réjouit aussi de pouvoir compter sur la « filière annemontoise » qui amène une profondeur à l’équipe. « Je pense à JP Marin-Vallée, Mathieu Létourneau et Will Bérubé. Ce sont des joueurs qui ont acquis de l’expérience à l’époque du Nordet. Ça fait du bien de les revoir dans l’alignement. »

Lorsqu’on demande au coach s’il préfère des parties hautement offensives ou défensives, sa réponse est sans équivoque. « J’adore que les matchs soient 0 à 0 le plus longtemps possible. Il faut apprendre à être patient et c’est toujours ce que j’ai prôné. En jouant bien défensivement, on profite des occasions et on renvoie la pression de l’autre côté. Pour ce qui est de compter des buts, je n’ai aucune inquiétude avec les gars qu’on a. Je sais qu’on peut en marquer en masse », conclut-t-il.