Murale géante de Sébastien Thibault

L’artiste Sébastien Thibault a conçu une fresque géante intitulée « Nous sommes porteurs » sur les murs de l’école secondaire de Matane.

Dans le cadre des 50 ans du Symposium de sculpture de Matane, la responsable de la culture et du patrimoine, Sylvie Caron a confié à l’artiste l’imposante tâche de concevoir une fresque qui allait résonner dans le décor pendant des années à venir.

Dès le départ, il a été convenu que Sébastien allait être accompagné de Marko Tonich pour la réalisation de cette fresque. Ainsi, Sébastien concevait l’œuvre et Marko lui donnait vie sur l’énorme mur beige de l’école. « C’était un match parfait avec lui », confie Sébastien Thibault.

Avant de réaliser le projet, des ateliers publics de médiation culturelle se sont tenus, notamment pour expliquer le processus de fabrication d’une murale. C’est lors d’un de ces ateliers que l’étudiante Marianne Isabelle a ressorti du lot en démontrant un vif intérêt pour le projet. « Marko lui a alors offert de l’accompagner lors de la réalisation de la murale », ajoute Sébastien Thibault.

Un sujet porteur

Puisque la murale allait être imposante et appelée à traverser les années, Sébastien savait qu’il devait proposer une image forte que la population de Matane se plairait à regarder longtemps. « Nous avions le champ libre pour l’emplacement. Marko avait vu le potentiel du mur beige de l’école qui se fondait dans le décor. La direction a approuvé le projet. La seule contrainte que nous avions était de véhiculer un message positif. »

L’instabilité mondiale des dernières années a été le point de départ de sa réflexion pour l’œuvre à créer. « Rapidement, je me suis dit que j’allais illustrer quelque chose en lien avec la paix et l’espoir. »

Quelques mois plus tard, le projet prenait forme et le terne mur beige est tout à coup devenu une fresque géante colorée et porteuse d’un message positif, de là le nom « Nous sommes porteurs ».

Il s’agit de la plus imposante illustration de Sébastien Thibault à prendre forme dans le décor matanais. « Je suis très content d’avoir eu l’opportunité de faire ce projet et je souhaite que les gens la trouvent belle et inspirante », conclut-il.