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Régler les dossiers prioritaires en 2026

Bilan de fin de session
Pascal Bérubé et Paul Saint-Pierre Plamondon. (Photo courtoisie)

Régler les dossiers les plus urgents avant la prochaine élection générale, voilà le plan de match du député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé à l’aube de la nouvelle année.

Représentant la circonscription ayant le plus de municipalités au Québec, la tâche de Pascal Bérubé est imposante. C’est pour cette raison qu’il donne un sprint final avant le prochain scrutin afin que la pile de dossiers soit réduite au minimum.

En Matanie, les priorités sont le port de mer et le barrage Mathieu-D’Amours. À cet effet, le député a obtenu la rencontre qu’il souhaitait avec le ministre responsable de la Stratégie maritime, Bernard Drainville. « Ça va mieux que je pensais. Même si les sommes sont considérables, il semblerait que les travaux pourront aller de l’avant dès 2026. »

Pour ce qui est du port de Matane, le discours est différent. Depuis l’annonce initiale du gouvernement provincial, les coûts ont évidemment explosé et il s’est ajouté la demande d’avoir un deuxième quai en attendant la construction du port principal. « Le ministre a été très honnête avec nous. Le gouvernement du Québec n’a pas l’argent pour l’instant. Il souhaite une participation du fédéral. C’est donc plus complexe et ça m’inquiète car ça représente plus de 1 000 emplois directs et indirects », ajoute Pascal Bérubé.

Le recrutement des médecins est aussi à l’ordre du jour. « On a déjà des enjeux d’embauche au Québec. On ajoute les départs à la retraite et le climat général découlant de la loi 2 et on obtient une crise qui n’aide en rien au recrutement. On voit même des impacts sur les futurs médecins qui remettent en question leur choix de carrière », explique le député.

Le port de Matane arrive à sa fin de vie utile. (Photo LeSoir.ca – Dominique Fortier)

La Matapédia

Maintenant qu’Amqui a obtenu son nouvel hôtel de ville et des aides financières ont été octroyées à quelques municipalités plus petites du territoire, il est temps de se tourner vers d’autres dossiers.

Évidemment, on ne peut pas passer à côté du centre communautaire de Sayabec. Pascal Bérubé va poursuivre le combat sur ce front puisqu’aucune aide financière n’est confirmée par Québec pour le moment.

La Mitis

La nouvelle caserne de pompiers à Price, le gymnase de l’école de Saint-Donat et le retour du programme de charpenterie et menuiserie à Mont-Joli figurent parmi les bonnes nouvelles des derniers mois.

En 2026, on surveillera la construction d’un nouveau palais de justice à Mont-Joli. Rappelons que depuis la fermeture de celui qui partageait le même bâtiment que l’hôtel de ville, les prévenus doivent maintenant se déplacer à Rimouski. Il y a aussi le réseau d’aqueduc de Saint-Donat qui est à revoir. Puisqu’il y a une partie du réseau qui est privé, l’intention serait de tout mettre sous le parapluie municipal. La sécurisation de la route 132 à Saint-Gabriel-de-Rimouski est aussi dans les cartons. 

Le début de l’année 2026 s’annonce donc plutôt chargée pour Pascal Bérubé. « Évidemment, tout le dossier du redécoupage électoral va être à surveiller. On doit conserver les circonscriptions telles qu’elles le sont en ce moment. Avec le nouveau scénario proposé, on se retrouve à avoir des interlocuteurs avec deux CISSS, deux centres de service scolaires. Je l’ai vécu à l’époque où je représentais la Haute-Gaspésie et c’est très complexe. »

Finalement, lorsqu’on demande au député ce qu’il pense du climat politique actuel au Québec, ce dernier constate que les autres partis vivent tous des difficultés. « Pour nous au Parti québécois, les mots d’ordre sont discipline et prudence. Il y a des choses qu’on réussit moins bien, mais on est capable de le reconnaître. Je suis confiant pour la suite des choses. »

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