Crise au PLQ : Marc Bélanger ne s’en mêlera pas

Alors qu’une crise secoue le Parti libéral du Québec, le Matanais Marc Bélanger qui était dans la course à la chefferie, affirme qu’il n’entend pas ajouter sa voix au tohu-bohu.

Lors de la course, Marc Bélanger avait obtenu 14 659 voix, lui donnant ainsi 3,92 % du vote. Or, depuis l’élection de Pablo Rodriguez, les allégations d’entourloupes sont légion au sein du parti. Dons mystérieux de 1 000 $, échange de textos douteux et grenouillage en coulisses sont dorénavant le quotidien du Parti libéral du Québec.

Questionné sur la situation, Marc Bélanger affirme qu’il n’a pas envie de se prononcer tant que toute la lumière ne sera pas faite sur cette histoire. « Je ne veux pas parler juste pour parler afin d’avoir une visibilité. Lorsque je parle, j’ose croire e j’amène quelque chose à la discussion et que je m’exprime sur des faits vérifiés et vérifiables. »

Il ajoute aussi qu’il n’a pas l’intention de jouer les gérants d’estrade, ni de s’attaquer systématiquement au gagnant de la chefferie par mesquinerie ou vengeance. « Mon objectif en me présentant à la chefferie était de bâtir un Québec meilleur. En ce sens, il y a bien d’autres sujets où mon propos sera plus pertinent », laisse-t-il tomber.

Rappelons que le Parti libéral lui-même a demandé aux autorités compétentes d’aller au fond des choses. Depuis le début de cette crise, Marwah Rizqy, Sona Lakhoyan Olivier et la cheffe de cabinet, Geneviève Hinse ont toutes pris la porte.