Dossiers matanais : rencontre avec la ministre régionale

Lors de son passage à Matane, la ministre responsable de la région, Amélie Dionne, a pris connaissance des dossiers matanais lors d’une rencontre avec les élus.

Présents à cette réunion avec la ministre, le maire de Matane, Eddy Métivier, le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé et le directeur général de la ville, Nicolas Leclerc.

Pascal Bérubé indique qu’il était présent afin de s’assurer du suivi des dossiers. Dans un monde idéal, il souhaite que tout ce qui est sur la liste d’épicerie de Matane soit réglé avant la fin du mandat du gouvernement actuel. « Deux dossiers sont très complexes, spécialement en ce qui a trait au financement. On parle du port de Matane et du barrage Mathieu-D’Amours. Les deux relèvent du ministre responsable de la Stratégie maritime, Bernard Drainville. Les liens sont bons avec lui et je n’ai aucun doute qu’il répondra favorablement à nos demandes de rencontres. »

Quant à la ministre régionale, qui assure la liaison entre les ministres de son gouvernement et les élus locaux, son rôle est de plaider en faveur des demandes qui lui sont faites. « Amélie Dionne a une attitude très positive qui appelle à la collaboration. Elle a démontré beaucoup d’ouverte. C’est beaucoup plus agréable de travailler avec elle que sa prédécesseuse. Nous avons établi les stratégies à adopter pour les ministres concernés par les différents dossiers. »

Érosion côtière

D’autres enjeux ont aussi été soulevés. On peut mentionner le cadre de prévention des sinistres. Concrètement, la Ville de Matane souhaite avoir plus de temps (et d’argent) pour établir les actions à prendre en ce qui a trait à l’érosion côtière. On cherche aussi à obtenir davantage de soutien financier pour la revitalisation du site de l’ancienne cartonnerie RockTenn.

L’avenue Desjardins fait aussi partie de la liste des priorités. « Jadis, c’était une route qui appartenait au provincial. Elle était la prolongation de la route 195. Or, lorsqu’elle a été cédée à la Ville de Matane, le financement et sa réfection n’ont pas suivis. Aujourd’hui, elle est dans un piteux état et des travaux majeurs sont nécessaires », laisse tomber le maire Eddy Métivier.

Finalement, la Ville souhaite aussi obtenir du soutien gouvernemental en lien avec les travaux qui seront nécessaires pour aménager les alentours de la nouvelle école primaire, notamment les conduits d’aqueduc et les rues avoisinantes.