Sauvetage sur le Mont-Albert

Un incident survenu le jeudi 14 août vers 17 h sur le Mont-Albert a nécessité un sauvetage à bord d’un hélicoptère.
Le tout a débuté lorsqu’une femme d’une cinquantaine d’années et deux amis effectuaient l’ascension du Mont-Albert. Alors qu’ils étaient pratiquement rendus au sommet, la dame a fait une vilaine chute entraînant une blessure ouverte. « Les services d’urgence ont été contactés grâce à un téléphone satellite que les randonneurs avaient en leur possession », explique la porte-parole de la Sûreté du Québec, Audrey-Anne Bilodeau.
Quatre pompiers ont eu à faire une ascension d’une dizaine de kilomètres, d’abord en VTT avec des patrouilleurs de la SQ sur une petite distance, puis à pied par la suite pour se rendre jusqu’à la victime. Rendus sur place, les pompiers ont pu prodiguer les premiers soins à la dame. « Celle-ci avait des pertes d’équilibre et n’était pas en état de redescendre par elle-même. Également, la pluie des derniers jours avait rendu les descentes glissantes. Ce n’était donc pas sécuritaire de redescendre avec la patiente sur une planche dorsale », poursuit la sergente Bilodeau.
C’est à ce moment que la décision a été prise de faire appel à l’hélicoptère de la Sûreté du Québec. Les pompiers et les randonneurs ont trouvé refuge dans un petit gîte au sommet du mont en attendant les secours. La température au sommet de la montagne frisait le point de congélation. Les pompiers se sont donc assurés de garder la victime au chaud. « Une fois le sauvetage effectué, l’hélicoptère de la Sûreté du Québec a pu se poser à l’aéroport de Sainte-Anne-des-Monts où les ambulanciers ont pu prendre le relais pour transporter la victime à l’hôpital », poursuit la porte-parole de la SQ.
L’intervention s’est terminée vers 1 h du matin, soit pratiquement huit heures après l’incident initial. La dame a été prise en charge à l’hôpital et on ne craindrait pas pour sa vie.
Audrey-Anne Bilodeau rappelle d’ailleurs l’importance de ne jamais s’aventurer seul et de toujours avec l’équipement nécessaire pour faire face à des urgences, comme un téléphone satellite, de l’eau, des aliments caloriques, des vêtements de circonstance et d’une trousse de survie. « Dans ce cas-ci, les gens ont eu les bons réflexes, mais ça prouve qu’on n’est jamais à l’abri d’un incident. »