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Cap sur la revitalisation du Faubourg à Sainte-Anne-des-Monts

La station-service Crevier a connu des jours meilleurs. (Photo Courtoisie – David-Yan Auclair)

Rendre attrayante la 1ière avenue et le secteur du Faubourg est l’un des projets qui tient à cœur au maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschênes.

Remise à neuf de l’asphalte, installation de mobilier urbain, embellissement de la promenade, possibilité d’intégrer une piste cyclable, aménager des terrasses urbaines, voilà en rafale quelques idées que le maire annemontois aimerait analyser afin de revitaliser le secteur du Faubourg.

Mais avant même de penser à réaliser ces belles idées, il faut du financement. « Lors de la dernière signature du pacte fiscal, Québec s’était engagé à mettre des sommes d’argent pour revitaliser les centres-villes des municipalités. Malheureusement, les seuls programmes qui ont été déployés sont pour les villes de 30 000 habitants et plus », déplore le maire.

Un comité de travail a été mis en place afin d’outiller l’Union des municipalités du Québec dans ses négociations avec le gouvernement. Ce qui est ressorti de ce comité est à l’effet que ce sont les municipalités de la taille de Sainte-Anne-des-Monts qui sont les moins bien soutenues par les différents programmes gouvernementaux. « Il est clair qu’une ville comme la nôtre ne peut pas assumer tous les coûts liés à une revitalisation d’envergure comme nous le souhaitons. »

S’attaquer aux bâtiments abandonnés

Qui dit revitalisation dit aussi esthétisme et beauté. Et c’est plutôt difficile d’égayer un centre-ville lorsqu’il y a des bâtiments commerciaux laissés à l’abandon. On peut penser à l’ancienne station-service Crevier qui n’est pas très jolie dans le paysage. « Personne ne s’en occupe. Il y a encore des denrées sur les tablettes et plus récemment, les lettres au-dessus des pompes ont été arrachées. J’ai contacté le propriétaire pour le mettre au courant et l’inviter à venir voir de quoi il en est. De plus, il y a une toute petite pancarte à vendre sur la porte d’entrée, mais elle est difficile à voir à moins qu’on s’en approche », explique le maire Deschênes.

Même chose pour l’ancien Vieux Sainte-Anne qui meurt jour après jour dans le paysage. « Je pense qu’il serait temps de parler à nouveau avec le propriétaire pour connaître ses intentions », mentionne Simon Deschênes.

Des outils existent pour lutter contre cette problématique. Le maire donne l’exemple d’un règlement municipal de Rimouski qui impose une taxe importante aux propriétaires de bâtiments commerciaux qui n’ont pas eu d’activité entre leurs murs depuis au moins douze mois. « Évidemment, tout projet de règlement devra être analysé puis soumis à des juristes, mais chose certaine, c’est un dossier sur lequel on va se pencher très prochainement », conclut-il.

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