Keisuke Takikawa réalise tout un exploit

Le lanceur des Allées du boulevard, Keisuke Takikawa, a enregistré huit victoires en une seule saison, un exploit jamais réalisé au cours des 20 dernières années.

Le lanceur japonais de 23 ans est débarqué à Matane pour la saison 2025. Il n’a pas déçu. Son entraîneur, Frédéric Dumas, n’a que des éloges à son égard et ses coéquipiers peuvent compter sur des présences solides au monticule, match après match.

Le jeune lanceur a commencé à jouer au baseball alors qu’il était tout petit. « J’ai commencé alors que j’avais huit ans. J’ai toujours eu une grande passion pour le baseball », confie-t-il.

En venant jouer à Matane, Keisuke Takikawa voulait vivre l’expérience de jouer dans un autre pays et, peut être accéder à une ligue supérieure. D’ailleurs, il aura la chance de se faire valoir auprès des Capitales de Québec lors d’une vitrine destinée aux jeunes prospects.

Quoiqu’il en soit, sa priorité actuelle est de continuer sur sa lancée de victoires avec les Allées. « Je m’entraîne quatre à cinq fois par semaine. Le matin je vais au gym et l’après-midi je me rends sur le terrain pour y pratiquer des lancers », explique-t-il. D’ailleurs, sa balle rapide est redoutable. Ce dernier considère que c’est sa spécialité.

Ce dernier est plutôt ravi des résultats obtenus jusqu’à maintenant. « Il y a quand même une grosse différence avec le jeu au Japon. Ici, les frappeurs sont puissants et frappent beaucoup de circuits. Au Japon, c’est le jeu défensif qui est plus relevé, » avoue-t-il.

Pour les séries, Keisuke n’entend pas changer sa stratégie. Il va se concentrer sur ses forces, soit d’hypnotiser les frappeurs avec ses balles rapides.

L’arrivée à Matane

Puisqu’il s’agissait de la toute première fois qu’il quittait le Japon, le jeune lanceur a eu à s’intégrer à une nouvelle culture, une nouvelle langue et de nouveaux coéquipiers. « C’était difficile et ça me rendait nerveux. Je me mettais beaucoup de pression mais les gens de Matane sont très accueillants et chaleureux. »

Très rapidement, il s’est intégré à l’équipe grâce au soutien de ses coéquipiers, dont Maxime Gauthier, qui était d’ailleurs présent lors de l’entrevue qui s’est déroulée en anglais. Il a aussi souligné la gentillesse de son entraîneur, Frédéric Dumas.

Finalement, Keisuke s’est bien adapté aux habitudes québécoises. « La bière est très bonne. Au Japon, on ne boit pratiquement pas de bière. Ici, on boit beaucoup de bière », conclut-il en riant.