Le PQ veut s’attaquer à la hausse des crimes violents

Le Parti québécois veut s’attaquer à la hausse des crimes violents souvent liés au trafic de stupéfiants et aux groupes criminalisés.
Les régions n’y échappent pas. One remonte à peine cinq ans sur la ligne du temps pour constater de nombreux crimes violents ayant été commis dans l’Est-du-Québec. On peut penser au meurtre de Maxime Dugas Lepage en 2020 dont le corps n’a jamais été retrouvé.
On peut aussi penser au meurtre d’André Bourgoin à Mont-Joli en 2024 dont cinq suspects ont été accusés. Une tentative de meurtre avait aussi été perpétrée en avril 2024 à Sainte-Angèle-de-Mérici. Puis un autre homicide à Rimouski survenu en novembre 2024.
En Haute-Gaspésie, rappelons certains événements violents qui se sont produits dans les rues de Cap-Chat ainsi que des invasions de domicile. Un meurtre a aussi été commis en 2024 dans un appartement de Sainte-Anne-des-Monts.
Devant cette escalade de crimes violents, le Parti québécois propose l’embauche de 800 policiers et 100 travailleurs de rue. La formation politique souhaite aussi réinvestir dans les unités spécialisées dont les escouades régionales mixtes. « Il y a de la criminalité de gang dans notre région. C’est en ce sens que l’expertise ne doit pas se limiter à Montréal et la Capitale-Nationale. Les groupes criminalisés se déplacent et notre région n’est pas à l’abri », souligne le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé.
Ce dernier déplore la hausse des crimes violents liés au trafic de stupéfiants. « Il ne faut pas être naïf. Ça touche aussi nos régions. Nos policiers doivent être mieux outillés pour faire face à cette réalité et éviter que les groupes criminalisés s’implantent davantage dans notre région. »
Le député s’inquiète aussi que les crimes soient commis par des personnes de plus en plus jeunes. « Il y a du recrutement qui se fait, même dans les écoles. Les groupes criminalisés jouent sur le sentiment d’appartenance et l’appât du gain. C’est un sujet qui me touche beaucoup et sur lequel il faut faire de la prévention, mais surtout s’assurer que nos policiers aient les outils nécessaires pour intervenir. »