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L’influence d’Ozzy sur Richard Z. Sirois

Richard Z. Sirois et le premier album de Black Sabbath qui a bercé son adolescence. (Photo Dominique Fortier)

Le populaire animateur radio, Richard Z. Sirois, est un grand amateur de musique. Parmi les artistes qui l’ont marqué, Ozzy Osbourne fait inévitablement partie du lot.

Richard Z. Sirois est un grand amateur de Black Sabbath. Il leur attribue pratiquement l’invention du heavy métal. Pour lui, le premier album du groupe d’Ozzy Osbourne revêt, pour le style, la même importance que Nevermind de Nirvana pour le grunge et Never mind the bollocks de Sex Pistols pour le punk.

C’est à 14 ans que Richard Z. Sirois a découvert Black Sabbath. «  À cet âge-là, on est tous un peu rebelle et Black Sabbath arrivait avec un son lourd et très différent de ce qu’on connaissait. Déjà la pochette annonçait ce qui se retrouvait à l’intérieur. D’ailleurs, l’album commence avec du tonnerre et la voix d’outre-tombe d’Ozzy Osbourne.»

Le côté sombre et diabolique rempli de messages voilés qui déplaisaient aux parents était une raison supplémentaire pour adopter le groupe qui tire d’ailleurs son nom d’un film d’horreur de l’époque. «  J’ai pu voir Black Sabbath à la Place des nations en 1971 pour la modique somme de deux dollars. Ozzy, c’est un des personnages les plus fascinants de l’histoire du rock. Il a passé à travers toutes les surdoses de drogues et d’alcool et subi des accidents puis en est ressorti très diminué physiquement. Malgré tout, il continuait de monter sur scène car c’est là qu’il était le plus heureux », ajoute l’animateur radio.

Évidemment, la musique de Black Sabbath a tourné beaucoup à la maison. À l’aube des 16 ans de son fils Émile, Richard Z. Sirois lui a demandé ce qu’il souhaitait pour son anniversaire. «  Il m’a répondu qu’il voulait voir un spectacle de Black Sabbath. Je savais alors que j’avais réussi son éducation », rigole-t-il.

Les présences sur scène d’Ozzy Osbourne étaient toujours ressenties. «  Lorsque je l’ai vu pour la dernière fois en spectacle avec mon fils il y a neuf ans, on voyait déjà qu’il avait de la misère. Il tenait à peine debout. Mais il a toujours eu un don pour manipuler la foule à sa guise et son charisme était légendaire », ajoute Richard Z. Sirois.

L’héritage d’Ozzy

Le dernier show de Black Sabbath à peine quelques semaines avant le décès d’Ozzy est fort représentatif de l’influence du groupe sur tout ce qui a découlé dans le rock au fil des années. «  Tout le monde était présent. Sa famille au complet, ses amis et tous les membres du groupe incluant le batteur original qu’on n’avait pas vu depuis très longtemps », souligne Richard Z. Sirois. D’ailleurs, de nombreux groupes étaient aussi du spectacle, dont Metallica, Alice in chains et Pantera.

Ce spectacle est, selon Richard, le chant du cygne d’Ozzy Osbourne qui aura pu monter une dernière fois sur scène avec la même voix d’outre-tombe même si le corps ne suivait plus. «  Ozzy Osbourne, c’est la naissance du heavy métal. C’est un son qui transcende les générations.»

 Où suivre Richard Z. Sirois?

L’ex-membre du groupe humoristique RBO anime Les Grands bazous, une émission 100 % musicale diffusée sur toutes les stations O du réseau Arsenal de midi à 13 h. Les classiques du rock sont au cœur de cette émission.

Le sympathique animateur a aussi écrit le livre Le vinyle de l’insomniaque en 2022 où il relate des tranches de vie liés à des souvenirs musicaux. Devenu une véritable encyclopédie au fil du temps, Richard Z. est souvent sollicité dans les médias lors du décès d’un chanteur ou d’un groupe, inspirant son fils à lui donner le surnom de  » nécrologiste musical « .

On peut aussi suivre Richard Z. Sirois et son acolyte Maude Emie Sirois dans leurs capsules humoristiques  » On décroche  » diffusées sur NousTV, ainsi que sur la page Facebook et la chaîne YouTube. On voit le duo qui va à la rencontre de gens d’ici et font découvrir des lieux de La Matanie.

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