Quelques statistiques socioéconomiques surprenantes

Chaque année, l’Institut de la Statistique du Québec compile des données socioéconomiques de la province dans lequel on y apprend une foule d’informations… parfois surprenantes.
Si l’on commence par le début, donc la naissance, on s’aperçoit que les choses n’ont pas vraiment changé au cours de la dernière décennie. On observe d’abord que l’indice de fécondité se situe toujours en-deçà de deux enfants par femme. Si en 2016, la moyenne était de 1,66, elle se situe aujourd’hui à 1,33. Quant à l’âge moyen du premier né, il a été repoussé à 30 ans alors qu’il était aux alentours de 29 ans il y a dix ans.
À l’inverse, l’espérance de vie moyen d’un Québécois se situe à 80,9 ans pour les hommes et 84,4 ans pour les femmes; soit pratiquement les mêmes chiffres qu’en 2016.
Quant à la vie conjugale, on remarque une légère hausse des mariages alors que 21 958 couples se sont dit « oui » en 2016 contre 22 688 en 2023. Parmi les couples, une majorité, soit 32,5 % sont légalement mariés alors que 23,3 % sont en union libre. En revanche, moins de 50 % des Québécois sont célibataires, dont 30 % n’ont jamais été mariés. On compte aussi 7 % de divorcés et 5 % de veufs.
Portrait de l’immigration
Quant à l’immigration, on remarque de grands changements, spécialement en ce qui a trait à la provenance des nouveaux arrivants. Ainsi, au cours des dernières années, le nombre d’immigrants est demeuré relativement stable, tout comme ceux en provenance de l’Océanie. Par contre, les nouveaux arrivants africains ont bondi de 10 000 par année et se chiffrent aujourd’hui à pratiquement 30 000 immigrants par année comparativement à 18 000 en 2013. L’immigration asiatique et américaine est en légère baisse.
Quant au type d’immigrants, on observe une hausse des nouveaux arrivants liés à l’emploi ainsi qu’une augmentation de pratiquement quatre points des réfugiés. En contrepartie, les gens immigrant au Québec pour retrouver leur famille est en léger déclin.
Sur une note plus sombre, l’Institut de la Statique présente des données inquiétantes sur la santé mentale alors que 20 % des jeunes présentent des problèmes d’anxiété, ce qui est le double par rapport à 2011. Finalement 61 % des jeunes estiment avoir une bonne santé mentale, soit 10 % de moins qu’en 2011.