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Jérémi Bouffard : quand la jeunesse s’implique dans le milieu

Jérémi Bouffard entend se lancer en politique municipale. (Photo Dominique Fortier)

Le jeune Matanais, Jérémi Bouffard, n’a peut être que 23 ans, mais sa liste d’implication au fil des années donne l’impression qu’il a le double de son âge.

Côté études, le jeune homme détient un Diplôme d’études collégiales en Sciences humaines ainsi qu’un baccalauréat en développement des sociétés et territoires. Il débute maintenant un Diplôme d’études spécialisées en développement régional. Et il n’a que 23 ans.

Pour Jérémi Bouffard, l’implication n’a pas d’âge. Que ce soit le dépôt d’un projet au budget participatif à 14 ans, faire partie du gouvernement étudiant au secondaire ou être président de l’Association des chasseurs et pêcheurs de Matane, la seule condition est d’avoir envie de faire bouger les choses.

Et c’est exactement ce que Jérémi a fait partout il est passé. Déjà à l’école secondaire, il a mené plusieurs projets à terme à l’intérieur du gouvernement étudiant. « J’avais beaucoup d’ambition pour redynamiser notre école. On avait repeinturé la radio étudiante. J’étais aussi le gestionnaire de la cantine de secondaire 1 à 5. On avait aussi élaboré un projet pour le terrain de volleyball. Et toutes les petites activités ponctuelles qu’on tenait, comme des dîners scolaires. »

Son implication s’est poursuivie au sein de la Coop du Cégep de Matane qui était en charge de la cafeteria et la papeterie. Il a d’ailleurs occupé le poste de vice-président et président.

Implication dans la communauté

« Le communautaire, c’est la base. C’est là qu’on comprend les besoins des citoyens. Tout ce qui est local touche nos vies sur une base quotidienne. Et très souvent, ça nous ramène au palier municipal », explique-t-il.

Dans cet esprit, Jérémi a déposé des projets dans les cinq derniers budgets participatifs. Ce fût l’occasion pour lui de présenter ses idées, mais également de comprendre un peu plus comment fonctionne l’appareil municipal. « Quand tu déposes un projet où l’enveloppe maximale est de 400 000 $ et que la première évaluation s’élève à 1,2 million, ça donne une bonne leçon », rigole-t-il.

Le jeune homme philosophe sur tout l’aspect émotionnel que rapporte l’implication bénévole. « Ce n’est pas monnayable, et malheureusement, dans notre système capitaliste, on ne considère pas assez souvent l’aspect émotif. Je donne l’exemple de la Fête de la pêche qu’on organise chaque année. Pour moi, le vrai salaire, c’est de voir un jeune de quatre ans qui prend son premier poisson et qui va s’en rappeler toute sa vie. »

La liste des organismes dans lesquels il a œuvré est longue, mais on peut aussi mentionner des implications ponctuelles, notamment les consultations sur les redécoupages des cartes électorales, tant au fédéral qu’au provincial ou encore sur l’avenir du Port de Matane. Sans compter ses participations dans les ailes jeunesses de différents partis politiques. Et il n’a que 23 ans.

Aujourd’hui, le temps est venu de se tourner vers l’avenir. « Je sais que la politique m’intéresse et je vais poser ma candidature comme conseiller municipal aux prochaines élections. On dit souvent qu’un élu, c’est un représentant des citoyens, ce qui est vrai. Mais un élu, c’est avant tout un citoyen. Et qui de mieux qu’un citoyen pour représenter les intérêts de sa population », conclut-il.

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