André Morin est décédé

L’ex-préfet de La Matanie et ancien maire de Grosses-Roches, André Morin, est décédé le 29 mai dernier.

Ce dernier a été maire de la petite municipalité de Grosses-Roches de 2013 à 2017. Il avait remporté la victoire avec 64,54 % des voix face à la mairesse sortante, Victoire Marin. Ses pairs l’avaient également nommé préfet de La Matanie, poste qu’il a occupé pendant deux ans.

En 2017, alors âgé de 74 ans, André Morin avait indiqué qu’il se retirait de la politique active pour des raisons de santé. Il disait alors que l’ampleur des dossiers à traiter prenaient souvent le dessus sur la vie personnelle. Il prenait donc sa retraite pour se concentrer davantage sur sa famille et sa santé, tout en continuant à s’impliquer dans différentes causes à titre citoyen. C’était notamment le cas avec la Co.Mode Verte et la cuisine collective de Matane qu’il a été défendre à Québec avec Pascal Bérubé.

Auparavant, André Morin a œuvré pendant 50 ans dans le monde syndical. Il a d’ailleurs été vice-président de la Centre des syndicats du Québec à la fin des années ’60. Il a aussi été enseignant pendant de nombreuses années avant de devenir directeur d’un collège privé. Il a même été météorologue.

On a aussi pu le voir à titre de président de la Société d’action nationale de Matane ainsi qu’à la tête du Parti québécois dans le comté de Matane.

Le député actuel, Pascal Bérubé se rappelle d’un homme fort engagé dans son milieu avec un flair et un désir de faire bouger les choses. « Il est originaire de Montréal. Il avait découvert la Gaspésie alors qu’il était en tournée syndicale et avait décidé de s’y installer avec sa conjointe à sa retraite. Finalement, ce fût tout sauf une retraite. »

Dès son arrivée en 2010, il s’est impliqué au sein du Parti québécois où il est rapidement devenu un conseiller pour Pascal Bérubé. « Nous avions une idéologie très similaire et je voyais en lui, un potentiel exceptionnel sur le plan politique. Il a beaucoup fait pour son village et La Matanie. »

Le député a eu l’occasion de le voir une dernière fois, quelques jours avant son décès, ayant demandé l’aide médicale à mourir. « J’ai alors pu lui témoigner de toute ma gratitude pour ce qu’il a fait dans sa communauté. C’était quelqu’un de fort apprécié », conclut-il.