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Diminution des bris de services ambulanciers

Les bris de services se font plus rares en Gaspésie. (Photo Courtoisie)

Le gouvernement du Québec a dévoilé des résultats encourageant en ce qui a trait aux bris de services ambulanciers qui ont considérablement diminuées.

Dans les faits, les ruptures de services sont passés de 1,54 % à 0,24 % depuis 2022-2023. Ces résultats sont attribuables au nouveau contrat de services conclu avec les entreprises ambulancières à l’automne 2023. Dans ce contrat, des pénalités sont imposés lorsqu’il y a une découverture, forçant ainsi les entreprises à en faire davantage pour éviter des bris de services.

Quant aux chiffres avancés par le gouvernement, le vice-président exécutif de la Fédération du préhospitalier du Québec, Jérémie Corneau-Landry, il s’agit d’une bonne nouvelle. « On voit l’amélioration sur le terrain, mais il faut quand même être prudent si on transpose les pourcentages en heures réelles. Ainsi, 1 % peut représenter 600 heures de fermeture. Et comme c’est une moyenne régionale, ça peut aussi vouloir dire qu’un secteur est entièrement couvert alors qu’un autre vit davantage de fermetures d’ambulances. »

Le manque de main-d’œuvre et les absences ponctuelles, notamment en raison de maladie, expliquent les bris de services qu’on observe encore aujourd’hui. Les débordements pour les périodes de repos, surtout observables dans les horaires de faction, représentent aussi un facteur pouvant expliquer les bris de services. Jérémie Corneau-Landry rappelle d’ailleurs que des postes sont toujours disponibles dans plusieurs secteurs.

D’autres enjeux à régler

Selon le vice-président exécutif, l’initiative de déploiement de services de premiers répondants dans les municipalités du Québec est un échec. Toutefois, la mise en place de cette organisation est plus difficile pour les petites municipalités qui ne possèdent pas toutes les ressources nécessaires. « Le problème est que les bénévoles se désintéressent, les services de sécurité incendie se retrouvent avec des lourdes responsabilités et les municipalités ne reçoivent rien pour gérer tout ça », poursuit Jérémie Landry.

Un autre exemple d’échec à ce niveau est l’implantation de défibrilateurs dans les voitures de police qui ne sont pratiquement jamais utilisés, notamment parce que l’entretien et le remplacement de pièces est lourd à gérer.

Au final, il y a une amélioration des services préhospitaliers, mais il reste encore du travail à faire avant de crier victoire, estime Jérémie Landry.

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