Justin Couillard : dessiner son avenir à 14 ans

Âgé d’à peine 14 ans, le mont-jolien Justin Couillard a déjà des intérêts et des ambitions qui se dessinent et ce dernier n’hésite pas à saisir les opportunités qui se présentent à lui.
S’il est difficile d’intéresser le commun des mortels à la politique en général, dans le cas de Justin Couillard, c’est lui-même qui s’est développé un intérêt pour la chose, notamment en observant ce qui se passait au sud de la frontière. D’ailleurs, ce dernier est très conscient que les jeunes de son âge ne sont pas légion à se passionner pour la politique.
Fasciné par ce qu’il découvrait avec le président américain et le style qu’il adoptait pour mener le pays de l’Oncle Sam, Justin a eu envie d’en apprendre davantage. « C’est à partir de ce moment que j’ai élargi mes horizons pour regarder comment ça se passait avec les dirigeants des autres pays », explique-t-il.
Et lorsqu’on parle politique, les médias ne sont jamais très loin. C’est pourquoi Justin a intégré l’Agence de presse de l’école secondaire Le Mistral de Mont-Joli. Avec ses camarades, il a pu rencontrer les candidats à la dernière élection fédérale. C’est d’ailleurs lui qui a mené l’entrevue avec le candidat bloquiste, Maxime Blanchette-Joncas.
De plus, Justin avait déjà mentionné à l’un de ses enseignants qu’il avait un vif intérêt pour la politique. Ce dernier lui a mentionné que la radio FLO 96,5 recherchait justement un candidat derrière le micro, Ainsi, pendant la campagne électorale, le jeune étudiant a eu l’occasion de livrer des commentaires politiques à la radio. Une expérience qu’il a vivement appréciée.
De l’entrevue à l’animation
Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Justin a aussi décroché un petit contrat d’animation en compagnie de René Paquette pour l’événement littéraire hommage aux Bérubé qui se tiendra le 8 juin à Mont-Joli. « Je suis stressé, mais c’est un bon stress. J’ai très hâte de faire ça », ajoute-t-il.
Quant à la suite des choses, l’étudiant aimerait bien continuer à explorer la sphère politique. « Si j’ai l’opportunité d’y entrer, je vais l’accepter directement », lance-t-il sans hésitation. »
Avec le prénom d’un ancien premier ministre canadien et le nom de famille d’un ex-premier ministre québécois, reste maintenant à voir s’il est prédestiné à devenir un grand politicien.