53 de l’Église: le maire de Mont-Louis souhaite un pôle jeunesse

Le 53 rue de l’Église à Mont-Louis est de loin l’adresse qui fait le plus jaser ces temps-ci dans la municipalité en raison des avis divergents sur la vocation à lui donner.
Les deux projets étaient proposés étaient fort différents. D’un côté, Nivem, un promoteur de Québec, voulait faire l’acquisition du terrain pour en faire des logements à plus de 1 000 $ la porte. De l’autre côté, on souhait faire un pôle jeunesse où différents organismes communautaires cohabiteraient.
Si le projet de logements avait d’abord été soutenu par le conseil de ville, il a rapidement été sur pause en raison d’une importante mobilisation citoyenne. Une pétition avait d’ailleurs été envoyée à la municipalité en faveur du projet de pôle jeunesse. Puis une consultation publique s’est tenue sur le sujet.
Vers une vocation communautaire
Finalement, après avoir entendu les citoyens, le maire Claude Bélanger s’est adressé aux montlouisiens par le biais d’un message vidéo. Celui-ci a reconnu que le projet de pôle jeunesse était beaucoup plus porteur pour la communauté. « Je suis convaincu que la meilleure décision est de remettre les clés du 53 rue de l’Église aux sept organismes dédiés à la cause de notre jeunesse. Nos jeunes ont besoin qu’on les accompagne tout au long de leur chemin de vie. »
Le maire parle de sa propre expérience dans le milieu de l’éducation. Pour ce dernier, les problèmes présents auprès de jeunes qui se rendent à la formation aux adultes confirment l’importance d’intervenir le plus tôt possible dans leur vie. « L’école a pour mission d’instruire et d’éduquer dans un contexte scolaire. Mais comme le dit le proverbe africain, il faut tout un village pour élever un enfant. »
Les sept organismes porteurs du projet sont Enfantaisie, la Maison des familles, Animation jeunesse Haute-Gaspésie, le Centre de pédiatrie sociale, Partagence, L’Essentielle et le Carrefour Jeunesse-Emploi. « Ces organismes sont hébergés un peu partout dans la municipalité. L’objectif est de les réunir sous un même toit. Les retombées pour nos jeunes seront nombreuses et facilement qualifiables. »
Toutefois, le dossier n’est toujours pas réglé puisque le projet doit d’abord obtenir l’aval des conseillers municipaux, ce qui n’est pas chose faite.
Sans oublier les logements
Conscient que le manque de logements est toujours un enjeu, Claude Bélanger rappelle que la municipalité travaille sur ce dossier. Il mentionne une démarche en cours pour l’aménagement d’un quartier compatible avec les besoins de l’endroit et un plan d’urbanisme qui facilitera la construction de logements sur des terrains déjà existants. Des aides financières pourraient aussi être disponibles pour des nouvelles constructions répondant aux besoins de Saint-Maxime-du-Mont-Louis.