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Le travail de rue en Matanie devient une entité indépendante

Des besoins changeants
Le travail de rue achangé au fil des années. (Photo Courtoisie)

Travail de rue Matanie est désormais une entité indépendante qui ne relève plus d’aucun autre organisme. Toutefois, les besoins sont tout aussi grands.

Jusqu’à maintenant, Travail de rue Matanie était une branche de la Maison des jeunes de Matane, mais pour des raisons de financement, il était plus facile de créer un tout nouvel organisme. « C’est une décision stratégique puisque de cette façon, autant la Maison des jeunes que Travail de rue pourra cogner aux portes des mêmes ministères pour obtenir des subventions, ce qu’on ne pouvait pas faire avant lorsque les deux entités étaient sous le même chapeau », explique la directrice de Travail de rue Matanie, Cindy Desrosiers.

Les résultats ne seront pas instantanés puisque le nouvel organisme doit exister depuis dans et avoir fait ses preuves avant d’être éligible à certaines enveloppes de financement plus importantes.

Des ressources limitées

Actuellement, Travail de rue Matanie peut soutenir deux travailleurs de rue et une directrice à temps partiel même si les besoins sont plus grands. Selon Cindy Desrosiers, il y a du travail pour quatre travailleurs une directrice à temps plein. « Chaque travailleur a un profil différent qui fait qu’il a une approche plus facile avec une certaine clientèle. De plus, pendant l’été, j’embauche un travailleur de parc qui fait sensiblement le même travail que ses collègues, mais davantage auprès des adolescents qui n’ont pas accès aux intervenants scolaires pendant la saison estivale. »

Le portrait, et surtout les besoins, de la clientèle change constamment. De plus en plus, les travailleurs de rue vont rejoindre des jeunes de 12 à 25 ans qui vivent de l’angoisse quant à l’avenir. On remarque aussi une recrudescence des problèmes de consommation et une hausse des troubles de santé mentale. « Il y a aussi l’itinérance qui est un phénomène qu’on ne voyait pas à Matane. Nous avons rencontré une quinzaine de personnes à cet effet. C’est aussi pourquoi nous avons créé l’hébergement d’urgence », ajoute Cindy Desrosiers.

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