Marie Gratton sera candidate à la préfecture de la Haute-Gaspésie

L’ex-mairesse de Cap-Chat, Marie Gratton, a annoncé qu’elle briguerait les suffrages lors des prochaines élections à la préfecture de la Haute-Gaspésie.
La candidate de Cap-Chat est donc la première à afficher ses couleurs à la suite de l’annonce du préfet actuel, Guy Bernatchez, de ne pas solliciter de deuxième mandat. Pour Marie Gratton, l’idée de revenir sur la scène politique locale est un défi qu’elle souhaite relever. Elle estime avoir les compétences nécessaires pour bien accomplir le travail, ayant notamment occupé les postes d’agente de développement économique, directrice générale à Mont-Saint-Pierre et mairesse de Cap-Chat.
Pour la principale intéressée, la politique n’a jamais été loin dans un classeur au cours des dernières années puisqu’elle a continué à suivre l’actualité régionale de près. « À mon avis, c’est essentiel d’être à jour dans les différents dossiers si l’on veut être efficient dès le premier jour d’un nouveau mandat. C’est aussi important de connaître les rouages des deux entités, autant le volet municipal que le volet MRC. »
Marie Gratton croit que la concertation et la collégialité avec les maires qui forment le conseil de la MRC doivent être mises à l’avant-plan pour faire avancer la MRC dans la bonne direction. Les préoccupations citoyennes doivent aussi être au cœur des actions des élus. De plus, elle été appelée à s’exprimer sur différents sujets d’actualité au cours des dernières années, ce qui ajoute à son bagage d’expérience à l’aube de sa mise en candidature au poste de préfet.
Quant à savoir si elle se sent d’attaque pour les enjeux qui sont toujours brûlants d’actualité comme le plan de protection du caribou, Marie Gratton apporte une nuance à l’effet que les discussions sont déjà avancées et que la MRC ne part pas d’une page blanche.
Un peu d’histoire
En 2017, Marie Gratton mettait un terme au règne de Judes Landry qui avait occupé le poste de maire pendant 20 ans. Avec 68 % des votes, la néo cap-chatienne devenait la nouvelle mairesse de l’endroit. Son mandat n’aura pas été de tout repos alors qu’elle a dû composer avec l’épineux dossier de l’enrochement illégal de la rivière Cap-Chat par les membres du conseil municipal précédent. Elle a également faite face à de la résistance lorsque le temps est venu de faire les choses « dans les règles de de l’art ».
Toutefois, on lui doit l’implantation du marché public, la signature de conventions collectives avec les employés de la voirie et les pompiers, l’asphaltage d’une partie de la route des Fonds, les barils récupérateurs de pluie, la nouvelle collaboration avec le centre de plein-air ainsi que l’avancement du dossier d’usine d’épuration des eaux.